Mandarine…

Cléa cuisine fait partie des sites que je consulte régulièrement depuis le mois de septembre dernier.

Je ne le trouve pas très bien organisé pour l’usage que j’en ai, mais j’ai beaucoup de plaisir à y chercher et quasiment chaque fois trouver, de l’inspiration.

Pour les clémentines en perdition qui attendaient dans le garage, j’étais en quête d’une recette. Et pim ! En première page du site de Cléa, une recette de gâteau à l’orange à la polenta.

 

J’ai une tendresse particulière pour la polenta, rapport à mon papa.

J’ai donc lu l’article et ensuite suivi le chemin indiqué vers la source de Cléa, un autre blog tenu par Edda Onorato.

{Cléa semble faire partie des rares animatrices de blogs culinaires qui indiquent les origines des recettes qu’elles proposent. J’apprécie à la fois pour le respect ainsi témoigné mais aussi pour l’intérêt de pouvoir consulter la source et parfois découvrir de nouveaux contenus.}

Donc… une page en appelant une autre, je comprends que l’origine de l’origine de l’origine de la recette est a priori un gâteau italien à la… mandarine et que, d’après les explications d’Edda, la mandarine a quasiment disparu de nos paniers. Je m’arrête un temps. C’est vrai. Celles que nous achetons, ce sont des clémentines. Pas des mandarines.Bon…

 

Le lendemain, pendant les courses de frais, se présentent à moi des oranges, des clémentines et ah tiens, des mandarines. Leur couleur est bien plus diluée, elles sont plus molles, mais peu importe, si elles sont en voie de disparition, il faut en ramener…

 

J’ai bien évidemment fait mon gâteau avec les clémentines-en-perdition-du-garage. Mais j’ai calé les mandarines en bonne place dans la boîte à fruits de la cuisine…

 

Le gâteau a été simple à réaliser et très agréable à manger. J’ai remplacé une partie de la poudre d’amandes par de la poudre de noisettes (parce que je n’avais plus suffisamment de la première), j’ai ôté la peau des clémentines avant de les faire cuire (parce qu’elles n’étaient pas bio et que j’ai préféré éviter) et j’ai piqué la fève Rio2 de Jeanne sur son bureau pour la glisser dans la pâte (parce que j’aime bien les surprises et que les rois, ce n’est pas si loin).

C’était bon donc : le soir il n’en restait plus…

 

Ce matin, pour le petit déjeuner, je pose les mandarines sur la table.

Pas de réaction.

Je demande : Est-ce que quelqu’un veut une mandarine ?

Jeannette en tête : Moi je veux bien.

J’épluche… Une odeur terrible. Une vraie bonne odeur d’agrume, mais effectivement, différente. Pas une odeur d’orange, ou de clémentine. Ce serait ça une odeur de mandarine alors ? Et moi de chercher dans ma mémoire…

Une bougie, c’est ce qui m’est revenu en premier.

Au goût nous sommes un peu déçus : c’est bon et juteux mais ça n’a pas le goût de l’odeur. Je ne dis pas que les mandarines achetées sont de la meilleure qualité. Je n’en sais rien à vrai dire. Je ne peux que préciser qu’elles viennent d’Italie. Mais le plus drôle, ce sont les pépins. Je me rappelle alors d’un article que j’ai lu un jour et qui expliquait que les mandarines avaient effectivement disparu des étalages (mémoire, mémoire…), parce qu’elles contenaient beaucoup de pépins. Trop. Alors que les clémentines, non. Je me souviens de ce que les pépins m’ennuyaient petite. Et cependant je nous trouve bien idiots.

Jeanne et Martin mangent chacun leurs petits quartiers, à l’affût du nombre de pépins sur lesquels ils tombent. Eux aussi ça les ennuie.

Et puis je leur dis que chaque pépin trouvé correspond à une bonne chose qui nous arrivera aujourd’hui.

Ca vient comme ça, ça me fait rire.

Mais Martin compte.

10 pépins. 10 bonnes choses pour chacun ! précise-t-il. (Pas de division à faire comme ça, héhé… Ou peut-être considère-t-il que c’est mieux d’en avoir tous autant que possible, de ces bonnes choses…).

Je suis surprise de voir Martin rebondir sur cette histoire de bonnes choses. Je suis contente.

Encore plus du coup lorsque nous recevons un message d’Olive qui vient juste de partir : Il neige.

Nous ouvrons de suite la fenêtre de la cuisine pour constater que, effectivement, dans le jour qui se lève, il neige… et ça tient.

Nous sommes contents… Et Martin de dire : Ah ! C’est notre première bonne chose de la journée !

 

Bon, et finalement, une mandarine, une clémentine ?

… C’est par ici